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"Final Fantasy : les créatures de l'esprit" est un immense évènement, et à plus d'un titre. Tout d'abord, tout ce qui porte le nom de Final Fantasy est déjà en soi un évènement. Et malgré l'avis contraire de nomreuses personnes, FF le film est assez proche de la série, plus en tout cas que le dernier opus, Final fantasy 10. Bien sur, on ne retrouve pas les invocations, Biggs, Wedge ou autres Moogles (malgré tout un chocobo fait une courte apparition, mais je doit vous avouer que je ne l'ai pas remarqué), mais l'esprit FF est bel et bien là : Quoi d'autre qu'un FF pouvait parler de l'esprit de la terre, de Gaïa (là j'en dit peut être un peu trop pour ceux qui ne l'ont pas vu), thème déjà abordé dans FF7. L'univers est magique, et comme entre chaque FF, différent. Mais au dela de l'esprit FF, ce film est exeptionnel : Celui ci est réalisé entièrement en images de synthèse (on savait que Square était le maître incontesté dans le domaine, mais là, ça repousse les limites loin, trés loin). Certains me diront : "oui, mais tout en images de synthése, on a déjà vu : Toy Story". Excusez du peu, mais graphiquement, ça n'a rien à voir, mais alors rien du tout. Quand on se rappelle que James Cameron était tout fier de ses 1000 effets spéciaux dans Titanic, je n'oserai même pas les compter dans FF. Disons qu'il n'y en a qu'un, mais qu'il dure 1 heure 40... (par contre, j'ai trouvé un petit défaut technique : la démarche des personnages). Mis à part le coté graphique, sachez que le film a été réalisé par Hironobu Sakaguchi lui-même, que la bande-son est signée Elliot Goldenthal, et que le scénario parait assez proche de l'esprit RPG : Psychologie des personnages travaillée, interrelations importantes, etc... Même si je doit admettre que les scènes d'actions sont pas trés nombreuses (mais on est tellement abasourdi par la qualité technique...). Le créateur de RPG de Squaresoft, Hironobu n'aura donc pas eu à vendre sa franchise, ni à subir des pressions des studios pour que Final Fantasy sur grand écran puisse exister. Pendant les 4 années nécessaires à la réalisation du film, il a mis la technique au service de son talent et inversement, afin de produire le premier long métrage de l'histoire du cinéma en image de synthèse photo-réaliste, un secteur uù même ILM, la boîte à magie de Georges Lucas, a jeté l'éponge. Il fallait bien s'appeller Hironobu Sakaguchi pour mener à bien une telle esntreprise. Le début de l'histoire : En 2065, les aliens (qui sont un medley de Starship Troopers et de Daffy Duck pour les uns, et des sortes de fantomes transparents pour les autres) ont absorbé toute forme de vie terrestre. Seuls quelques humains, désormais regroupés à New York, sous un dôme imperméable aux monstres, ont pu resister à l'assaut. Mais l 'espérance de vie de cette barrière est trés limitée car les ressources s'épuisent. Les scientifiques et les militaires s'opposent sur la méthode à employer pour sortir de cette impasse. Médecin, Aki est convaincue que ces aliens sont porteurs d'un message capital pour l'avenir de l'humanité. Prête à tout pour sauver les derniers éléments survivants à l'exterieur de la ville protégée, la jeune femme se rend régulièrement en "zone interdite" afin de trouver des plantes ou autres traces de vie, derniers vestiges d'une civilisation autrefois proche de la nature. Aki est soutenue dans son entreprise pour sauver la planète par son mentor et directeur, le docteur Sid et par un escadron militaire nommé Deep Eyes. Malheureusement et à l'inverse d'Aki, le général Hein prône l'extermination à l'aide d'une arme surpuissante, au risque de faire subir à la terre des ravages irrémédiables... Le staff technique : Realisation : Hironobu Sakaguchi,
Motonori Sakakibara Les sites officiels du film : Dupuydups
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