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Même si ça
va pas fort en ce moment puisqu'ils ont
décidé d'arrêter la
production de la Dreamcast (et de l'hardware
en général : il est quasiment
impossible de revoir Sega sortir une autre
console un jour), Sega reste incontournable
dans l'univers des développeurs de
RPG, bien que ce ne soit pas leur domaine
de prédilection : Il suffit de citer
Phantasy Star, Shining Force, ou bien Skies
of Arcadia pour vous rapeller de trés
bons souvenirs, des moments de jeu incroyables.
Aujourd'hui, Sega n'est pas mort puisque
il va développer pour ses concurents,
la playstation 2, la X-Box et la Game Cubece
dans le domaine du RPG. Voici comme à
l'habitude l'histoire de Sega, suivie de
sa carte de visite. |
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L'histoire
de Sega :
Les
premières années : Sega est fondé au Japon
en 1951 par un américain, David Rosen (les américains
sont alors implantés en grand nombre au Japon puisque ce
sont eux qui dirigent l'économie du pays. Au début,
la société s'appelle "Rosen enterprises"
et produit des jeux, divertissements. En 1956, Rosen commence l'importation
jeux mécanique (style Mecano), qui étaient trés
populaire sur les bases militaires américaines au Japon.
C'est durant cette première période que Rosen tire
une leçon qui aujourd'hui, anime toujours Sega : Le marché
du jeu est reservé à celui qui possède la meilleur
technologie et le meilleur Gameplay. (ce qui est plutôt logique).
En 1965, Rosen décide de produire ses propres jeux type Mecano
: Il achète une vieille usine à Tokyo, qui auparavant
produisait des Jukebox et des machines à sous et renomme
sa société SEGA, qui est le diminutif de "Services
Games". L'année suivante, Sega sort "Periscope"
qui devient un hit mondial (je ne sais pas ce que c'est : si vous
en avez la moindre idée, informez moi). C'est également
en 1966 que Rosen a vendu Sega à Gulf & Western Industries.
Gulf & Western Industries continue à construire l'histoire
de Sega en gardant la même politique de production et de marketing
: En 1982, leurs revenus s'évaluent à 214 millions
de $. L'anné 1983 est celle des premières, puisque
sortent le premier jeu CD, Sega Astron Belt, le premier jeu en 3D,
"SubRoc-3D," et la première console de Sega, la
SG-1000 : toutes ces premières voient exclusivement le jour
au Japon. Mais peu de temps après, le marché américain
du jeux electronique (je crois que c'est le terme qu'il fallait
employer à l'époque) séffondre, et Gulf &
Western Industries, qui avait vendu 20% de Sega quelques années
auparavant, rachète les actions publiques et vend ses biens
aux Etats Unis à la Bally Manufacturing Corporation.
Cependant, au Japon, Sega a survécu.
En 1979, Rosen (bah oui, il est toujours là lui ; c'est bon,
vous arrivez à suivre ?) prend des parts dans l'entreprise
de distribution de Hayao Nakayama (un japonais, bien sur). L'importance
me direz vous ? Avec Nakayama et quelques autres investisseurs japonais,
Rosen rachète les biens japonais de Sega pour 38 millions
de $. Nakayama en devient alors le directeur exécutif et
Rosen prend en main la filiale américaine. A partir de ce
moment là, ils décident de ne pas s'engager sur des
concepts de trop longue durée, la technologie évoluant
trop rapidement. En 1984, Sega est racheté en partie
et appartient desormais à Sega Entreprises Japon et CSK pour
former Sega Entreprises Ltd., basé au Japon. En 1986,
Sega Entreprises Ltd. entre dans le Tokyo stock echange (la bourse
de Tokyo si vous préférez). De plus, la filière
Sega Amérique est établie afin de s'adapter au marché
américain, de plus en plus important, mais également
pour produire des logiciels réservés exclusivement
au marché US. C'est également la sortie de sa première
"grande" console, la Master System, qui voit l'apparition
d'une série mythique, Phantasy Star (seul le premier épisode
sortira sur cette console). A la fin des années 80, les
premiers gros succès de Sega sortent, ce qui permettra notament
d'entrer dans le premier tiers du Tokyo stock echange en 1990, puis
dans le Nasdaq, l'indice des nouvelles technologies de Wall Street,
en 1993.
Les
années Genesis, Saturn et Dreamcast : En
1990, Sega vise haut et dépasse son concurent principal Nintendo
en sortant sa console 16 bits, la Genesis (la Megadrive en france).
La console connaît un rapide succès, notament grâce
à l'enorme campagne de publicité "in your face"
: Les pubs Sega font alors partie des préférées
des jeunes américains. La Genesis sera nettement plus riche
niveau RPG que la Master System : La série des Phantasy Star
continue avec la sortie des épisodes 2, 3 et 4, apparition
de Shining Force en 1993 et de Lunar, qui sort sur MegaCD. En
1994, et en association avec Time Warner et TCI, Sega amérique
lance Sega channel, accessible par le câble, et qui a notament
la particularité d'offrir (enfin, pas gratuitement...) des
jeux Genesis via le câble. En 1995, Sega lance sa nouvelle
console, une 32 bits : la Saturn, grâce à laquelle
on peut jouer aux jeux d'arcade Sega. L'année suivante, Sega
innove encore puisque ils lancent le saturn net-link, un modem à
installer sur la Saturn afin de jouer on-line (enfin, ce ne sera
pas un succès retentissant, mais une innovation dont aucune
console ne peut aujourd'hui se passer). Malgré ses trés
bons jeux, la Saturn mourra dans l'indifférence la plus totale
(sniff...). En effet, la Saturn a été elle aussi encore
plus riche en RPG que la console précédente avec des
putains de non de dieu de titres (excusez moi) : Sega sort sur sa
console Grandia, Panzer Dragoon RPG, Shining Force 3, sakura Taisen,
Phantasy star collection (qui n'est en fait qu'une compil' des phantasy
star 1, 2, 3 et 4), ce qui est déja pas mal. Le
9 septembre, 1999, lancement de la Sega Dreamcast qui devient la
console la plus puissante et rapide jamais sortie avec ses 128 bits.
Sega y incorpore bien entendu un modem, qui permet de jouer on-line
(bien que l'on peut critiquer la piètre qualité générale
de la ludothèque Dreamcast, il est incontestable que le modem
apporte un plus : PSO est certainement le meilleur jeu on-line,
tous supports confondus). Cette nouvelle console permettra à
l'action Sega de gagner 15% lors de l'année 2000, pourtant,
la production de la console sera arretée au début
de l'année 2001, Sega n'ayant plus les moyens d'affronter
les coûts : Ils ont notament été très
pénalisés par une campagne de pub gigantesque et donc
très chère. Niveau RPG, les titres ne sont pas nombreux,
mais ce ne sont que des bombes : Evolution 1 et 2 (les moins bons
RPG de la Dream, mais pô mal quand même), Grandia 2,
Phantasy Star Online (bien que n'ayant aucun interêt seul,
il est monumental en réseau), et surtout Skies of Arcadia
(celui là, je l'adore). La
Dreamcast bientôt finie (on peut penser que la production
de jeux stoppera dans un ou deux ans, d'autant plus que la console
a fait un bide au Japon. A noter quand même que certains hits,
comme PSO 2 sont annoncés), l'avenir de Sega passe désormais
par ses ancients concurents et nouveaux collaborateurs : Sega a
en effet annoncé qu'il développerait des jeux pour
la Game Cube de Nintendo, pour Palm Pilot (les graphiques vont faire
peur), et vraissemblablement pour Game Boy Advance et Playstation
2. Esperons au moins qu'ils auront la bonne idée de sortir
des RPG...
La
carte de visite de Sega :
Adresses
de Sega aux USA : - Sega.com,
Inc.P.O. Box 7639, San Francisco, CA 94103 - Sega of America
Dreamcast, Inc. P.O. Box 7654, San Francisco, CA 94103 Président : Hayao Nakayama Sites Internet : Sega USA Sega
Japon
Sega
Europe
Sega Arcade
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