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Zelda II est
probablement l’épisode le plus pittoresque de cette saga.
Non seulement il développe une histoire originale, qui n’est
pas la vraie suite de Zelda I, mais il présente aussi un
style de gameplay que l’on n’a depuis encore jamais retrouvé
dans aucun des autres Zelda. Ce titre est aussi le seul jeu
dans la saga Zelda
dans lequel on trouve un système de vies, là aussi
comme dans n’importe quel vulgaire jeu de plate-formes. Car vous
le savez certainement, dans un Zelda
‘normal’ quand Link meurt il est soit renvoyé au début
du donjon en cours, où alors à un endroit spécifique
de la carte du monde. Mais ici dans Adventures of Link vous pensiez
retrouver le même système ? Eh bien que nenni !
Ici Link obtient au début de la partie trois vies et s'il
meurt, il revient dans la pièce dans laquelle il est mort.
Et comme dans tout Mario ou Sonic qui se respecte on pourra trouver
quelques vies cachées par ci par là… Mouais… encore
des caractéristiques que je trouve personnellement un peu
absurde de retrouver dans un jeux d’aventure, mais bon, les 4.3
millions d’exemplaires écoulés à travers le
monde sont là pour me faire penser que ce jeu n’est peut-être
pas aussi mauvais que je m’entête à le croire (même
si les quelques heures durant lesquelles je me suis replongé
dans ce jeu ne m’ont pas mieux convaincu…). Zelda II contient de nombreux nouveaux ennemis que Link aura à combattre, mais on retrouvera aussi certains méchants déjà dans la première épopée de Link (le passage à la vue de côté rendant d’ailleurs quelques monstres méconnaissables) . Parmi les nouveaux ennemis on pourra découvrir les Lowders, qui sont des sortes de scarabées rampant le long du sol, les Aches, qui sont des chauves-souris humanoïdes qui crachent du feu à l’approche de Link (!), ainsi que le Moa qui ne peut être vu par Link seulement une fois qu’il a trouvé la Croix. Les boss des donjons ont eux aussi subi des évolutions, et la manière de les battre a aussi changé. En effet on a plus vraiment besoin de trouver une stratégie pour les éliminer, il faudra le plus souvent trouver à quel sort magique est vulnérable le boss, et ensuite s’acharner dessus avec ce sort ! Par exemple Thunderbird est un boss insensible à toutes vos attaques physiques, et seul le sort de foudre peut le toucher, donc le principal challenge pour battre ce boss sera d’arriver à bien gérer les ressources magiques. Beaucoup de personnes critiquent Zelda II (dont moi comment vous avez deviné !! ;o)) parce qu'il diffère des autres jeux de la série, mais en toute objectivité, c’est ce qui en fait un si grand jeu. Tout comme son prédécesseur il a énormément innové (surtout avec cette satanée vue en 2D !), et il faut bien avouer que beaucoup de capacités de Link auraient été impossibles à appliquer dans un jeu avec une vue à la Zelda I. N’empêche, une question me tracasse toujours l’esprit : est-ce que Myamoto (créateur des Zelda) a choisi de faire un jeu avec ce gameplay pour réellement innover ou parce qu’il a voulu surfer sur la mode de la plate-forme qui sévissait à cette époque (1987) ; si quelqu’un possède la réponse, n’hésitez pas… Et si voulez tester vous même le jeu pour vous faire un avis propre, allez-y la rom ne fait que quelques dizaines de ko :o) Bouligue
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