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Zelda : la série

 

     Ah, Zelda, Zelda… quand je pense à ce mot, pardon à cette Saga, des tas de souvenirs remontent en moi… Ah, Zelda premier du nom, jeu pour lequel j’ai osé voler pendant deux semaines la NES a un de mes meilleurs potes… Zelda 3, à  cause duquel je n’arrivais pas à dormir le soir parce que j’avais toujours le thème principal dans la tête… Zelda 64, pour lequel j’ai acheté exprès la Nintendo 64… Zelda, Zelda…. Oups, bon on va se calmer, parce que je suis pas sûr que vous êtes là pour m’entendre raconter ma vie… Mais au moins, ce petit prélude vous aura montré à quel point je tiens à cette série, et ne vous en faites pas, nous sommes des millions de fans à travers le monde à idolâtrer Link, Zelda et tous les autres !

         En fait quand on parle de Zelda, on est obligé de parler de son créateur, le génial Shigeru Myamoto, qui a participé à la création de pratiquement tous les hits de chez Nintendo. Eh oui ! Mario, Donkey Kong, Mario Kart, Star Wing, Wave Race ou encore  récemment Pikmin, c’est pas notre Bill Gates préféré qui aurait inventé tout ça ;o) Quand à l’idée de Zelda, elle a commencé à germer dans la tête de Myamoto dès le début des années 80. A cette époque il a fait un constat dans les jeux vidéos : tous  les jeux proposent en gros d’aller d’un point A à un point B en tuant des ennemis et en gagnant des points. Shigeru, déjà, pense à un jeu dans lequel on pourrait se balader partout en accomplissant des quêtes épiques et où l’inconnu pourrait surgir à chaque instant. Le temps passant, ayant acquis une situation plus importante au sein de Nintendo (grâce entre autres aux succès de Super Mario Bros et Donkey Kong sur NES et en arcade), aussi grâce aux progrès techniques réalisés dans les jeux vidéos, Myamoto va bientôt pouvoir créer un jeu conforme à ses désirs : The Legend of Zelda qui paraîtra en juillet 1987, jeu d’une qualité exceptionnelle, et qui connut un énorme succès, il fut le premier A-RPG (Action Role Playing Game) de l’histoire et en posa les bases fondamentales (univers médiéval, durée de vie énorme, multiplicité des personnages non joueurs permettant de faire avancer l’histoire…

         En décembre 1988 paraît Zelda II : The Adventure of Link, que je n’ai personnellement que moyennement apprécié, du fait d’une caractéristique peu répandu dans les A-RPG : la vue de côté comme dans un classique jeu de plate-forme. Cependant le côté jeu de rôle n’est pas en reste, notamment dans la gestion des combats. Ceux-ci ne se déroulent pas sur le même écran que les phases d’exploration, mais dans un affichage style « battle screen », en vue de profil. Les points d’expérience gagnés au cours des combats peuvent être redistribués entre la vie, la magie ou la dextérité comme dans n’importe quel RPG. Les personnages non joueurs se montrent aussi beaucoup plus bavards, donnant des indications qui font progresser le scénario. Les sorts, enfin, font leur apparition, au nombre de huit. Ce jeu a donc apporté son lot d’innovations, même si certaines (comme la fameuse vue à la 2D…) n’ont pas été retenues pour l’épisode suivant.

         En effet, The Legend of Zelda : A Link to the Past, paru en avril 1992, reprend avec brio la vue de perspective de Zelda premier du nom, tout en utilisant les capacités de la Super NES. On sent tout de même que cette fois Miyamoto n’a pas spécialement cherché à innover. La puissance graphique et sonore supérieure de la SuperNES l’a plutôt poussé à créer une sorte de Legend of Zelda puissance dix. Des graphismes colorés et chatoyants, une quête gigantesque, d’innombrables ennemis, sorts et objets, et une bande sonore magnifique qui plonge le joueur dans une sorte de béatitude qui le scotche devant son écran durant les dizaines d’heures nécessaires pour finir le jeu. Un épisode qui, contrairement aux jeux sortis sur NES, n’a nullement vieilli et sur lequel on revient passer des heures de jeu avec plaisir…

         L’année suivante, plus exactement en août 1993, arrive dans les bacs, et pour la première sur la portable de Nintendo, la Game Boy, un nouvel épisode de Zelda, The Legend of Zelda : Link’s Awakening. Là encore totale réussite pour Myamoto et son équipe qui nous pond un vrai chef d’œuvre, tellement bon que 5 ans plus tard Link’s Awakening sera réédité en couleur, sans que le jeu n’ait pris une seule ride ! Les amateurs des anciens Zelda ne seront absolument pas dépaysés, on retrouve le thème principal indémodable (qu'est-ce qu'on l'aime !!) et finalement, l'esprit Zelda. En fait cet épisode est une sorte d’adaptation de Zelda III, mais avec une histoire inédite. On peut préciser que dans cette cartouche on peut pour la première fois découvrir l’Ocarina du Temps, qui aura une très grande importance dans Zelda 64.

         Zelda 64 (ou The Legend of Zelda : Ocarina of Time) parlons-en justement, on peut dire qu’on l’aura attendu celui-là ! Prévu initialement pour le lancement de la N64, cet opus surnommé l’arlésienne ne paraîtra finalement qu’en décembre 1998, avec près de 2 ans de retard ! Avec ce titre, Miyamoto s’est fixé des objectifs incroyablement ambitieux, et s’est retrouvé, bien malgré lui, avec une pression énorme. Zelda 64 marque non seulement l’entrée d’une série les plus populaires de l’histoire des jeux vidéo dans le monde de la 3D, mais en plus le jeu s’est vu avant sa sortie attribuer la mission de sauver la Nintendo 64, dont le lancement par Nintendo a été des plus cafouilleux. En passant à la 3D, les développeurs sont parvenus miraculeusement à trouver l’équilibre entre les composantes habituelles des jeux de ce type (Tomb Raider en tête), les éléments les plus appréciables d’un bon RPG, les caractéristiques classiques d’un épisode de Zelda, et le lot habituel d’innovations ludiques d’un jeu de Shigeru Miyamoto, avec même l’utilisation du Rumbling Pack pour faire vibrer la manette à l’approche d’un passage secret !

         Dans le même style graphique en 3D intégrale, arrive sous nos latitudes le 17 novembre 2000 The Legend of Zelda : Majora’s Mask, un épisode pour lequel Shigeru Myamoto ne s’est pas directement impliqué (préparant le lancement de la Game Cube), mais qui n’en reste pas moins un excellent Zelda ! L’atmosphère de ce jeu est bien plus sombre, et traitant de la fin du monde, l’histoire est beaucoup plus grave. Au premier abord on peut trouver ce jeu étrange car on doit jouer les 3 jours précédant la collision entre la Lune et la planète où vit Link, en retournant dans le passé grâce à l’Ocarina du Temps et en revivant les fameux trois jours encore et encore. En progressant dans l’aventure, Link devra se souvenir de tout ce qui s’est passé pendant ces trois jours, à quels moments des gens importants se sont rencontrés et où on peut les trouver. Une autre nouveauté importante de Majora’s Mask est, comme son nom l’indique, la découverte de masques qui donnent à Link de nouvelle capacités, et lui confèrent même le pouvoir de se transformer, afin de franchir tel ou tel obstacle (masque Zora pour nager, masque Goron pour bourinner comme un dingue…). Majora's Mask constitue donc un épisode particulier mais très divertissant qui ne décevra pas les fans de la série, un jeu exceptionnel qui constitue l'un des derniers grands hits de la N64 (sniffff…)

         L’arrivée d’un nouveau Zelda est toujours un grand moment, et cet événement est d'autant plus fort lorsque Nintendo décide de nous offrir non pas un mais deux volets de la série, surfant la vague Pokémon rouge/bleu et doré/argenté. Cependant, les différences entre The Legend of Zelda : Oracle of Time et Oracle of Seasons, tous deux parus en octobre 2001 en Europe, sont beaucoup plus importantes qu’entre 2 épisodes de Pokémon, car leurs histoires sont totalement différentes, même si elles possèdent de nombreuses interactions, ce que vous ferez dans une des aventures se répercutant dans l'autre et vice-versa… Et c'est bien là la majeure innovation des nouveaux Zelda : selon que vous commencez par l'une des quêtes ou l'autre, l'aventure sera différente puisque ce que vous avez effectué dans le premier volet se répercutera inévitablement dans le second. Aussi, si chaque cartouche peut tout à fait être indépendante, vous pouvez déverrouiller pour chacune un nouveau niveau de jeu par câble link, histoire de prolonger encore l'aventure, mais aussi enchaîner les deux jeux et modifier un peu l'aventure : par exemple, après avoir fini Oracle of Seasons, si vous lancez une nouvelle partie link de Oracle of Ages, certaines quêtes supplémentaires seront accessibles et l'histoire changera un peu. Vous apprendrez aussi des secrets que vous pourrez rapatrier vers Oracle of Seasons et accéder à de nouveaux bonus, comme certains mini-jeux. Ainsi ces Zelda restent comme toujours des valeurs sûres, même si ces innovations (sorties pour la première fois des studios Capcom), peuvent passer pour des gadgets…

         On pourrait aussi parler de Zelda GameCube, avec ses graphismes en Cel Shading à la Jet Set Radio, mais à mon humble avis il est trop tôt pour se faire un avis sur la chose (pour l’instant bof bof quand même…). Enfin pour être tout à fait complet sur la saga Zelda, il faudrait aussi dire quelques mots sur les 3 épisodes sortis sur Philips CD-I (ou quelque chose comme ça…) parus en 1990, et ayant connu un succès aussi mitigé que la console elle-même, si bien sûr on ose appeler ceci une console…                  

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